mercredi 27 mars 2013

Tantôt dans Sainghin

Tantôt prend la pause entre midi et deux sur la place de Sainghin en Weppes où il est arrivé ce matin.
Hariline, son traceur facétieux tourne furieusement autour des réverbères. Autos devant, auto derrière, où donc est cette fichue frontière ?

Tantôt t'attends... t'attends quoi ?
Tantôt t'entend, t'entends quoi ? Le ronron des autos, les "c'est quoi ça ? " des passants, les "tout va bien" des services municipaux, les "ok" de l'équipe de production ? Et entends-tu le réveil des oiseaux ? L'hiver, peut-être, enfin, est derrière toi...
Ouaip... le printemps.... l'hiver derrière moi... Weppes... peut-être...


 Tantôt prend son temps mais ne l'arrête pas. Le flot des passants, véhicules vrombissants, ne cesse pas.
Tracer, traceur, tracteur, son engin à sept mètres à l'heure dessine une frontière imaginaire entre piétons et moteurs, entre rurbains et paysans, entre bosseurs et promeneurs,  entre scooters et tracteurs, entre la danse et le son, entre l'inertie et l'action, entre train train et exception, entre Hantay, Sainghin et Don.


Ce matin, un collègue des services techniques a fait saliver Tantôt avec une machine plus fluide et percutante qu'Harriline, son traceur bizarroïde décidément très polisson...



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