Nos pays ont des héros oubliés. Des enfants depuis trop longtemps partis et qui ont cessé d'écrire ou de faire parler. Alexandre Monnet fut de ceux-ci. Héros de l'histoire oublié un temps par sa patrie. Peu d'hommes pourtant auront servi la liberté comme lui.
Naître à Mouchin. Mourir à Dzaoudzy.
Alexandre Monnet est né route de Douai dans une petite ferme mouchinoise qu'il quitta à 17 ans pour le petit séminaire. A 28 ans, il y a 173 ans, le 8 juin 1840, presque cent ans jour pour jour avant l'appel du Général de Gaulle, il débarque sur l'ïle de la Réunion et entre dans la résistance... à l'esclavage.
Alexandre Monnet est vicaire de Saint-Denis. Il va sur les plantations, rencontre les esclaves, rédige à leur usage un catéchisme en créole et plaide pour l'abolition, petites révolutions. Dans une certaine mesure, le Vatican lui donne raison, le roi Louis-Philippe lui accorde la légion d'honneur mais Alexandre Monnet fâche évidemment les colons qui obtiennent son expulsion. Nous sommes en 1847, un an avant la révolution. En 1848, il devient l'interlocuteur de Victor Schoelcher durant le gouvernement provisoire.
En grande partie grâce à lui, l'esclavage est aboli le 20 décembre 1848. Il retourne à Mayotte mais la maladie l'emporte dès son arrivée. Ensuite, c'est l'oubli.
A Mouchin, le temps passe, plus personne ne parle de lui. Bientôt plus personne ne se souvient de lui.
Sur l'île de la Réunion, il est toujours resté un héros, encore honoré aujourd'hui.
Il y a quelques années, des réunionnais contactent la municipalité de Mouchin. Le souvenir d'Alexandre Monnet est ravivé. Le conseil municipal baptise le nouveau centre culturel "espace Alexandre Monnet". Un espace de liberté, d'égalité et de fraternité.
Naître à Mouchin. Mourir à Dzaoudzy.
Alexandre Monnet est né route de Douai dans une petite ferme mouchinoise qu'il quitta à 17 ans pour le petit séminaire. A 28 ans, il y a 173 ans, le 8 juin 1840, presque cent ans jour pour jour avant l'appel du Général de Gaulle, il débarque sur l'ïle de la Réunion et entre dans la résistance... à l'esclavage.
Alexandre Monnet est vicaire de Saint-Denis. Il va sur les plantations, rencontre les esclaves, rédige à leur usage un catéchisme en créole et plaide pour l'abolition, petites révolutions. Dans une certaine mesure, le Vatican lui donne raison, le roi Louis-Philippe lui accorde la légion d'honneur mais Alexandre Monnet fâche évidemment les colons qui obtiennent son expulsion. Nous sommes en 1847, un an avant la révolution. En 1848, il devient l'interlocuteur de Victor Schoelcher durant le gouvernement provisoire.
En grande partie grâce à lui, l'esclavage est aboli le 20 décembre 1848. Il retourne à Mayotte mais la maladie l'emporte dès son arrivée. Ensuite, c'est l'oubli.
A Mouchin, le temps passe, plus personne ne parle de lui. Bientôt plus personne ne se souvient de lui.
Sur l'île de la Réunion, il est toujours resté un héros, encore honoré aujourd'hui.
Il y a quelques années, des réunionnais contactent la municipalité de Mouchin. Le souvenir d'Alexandre Monnet est ravivé. Le conseil municipal baptise le nouveau centre culturel "espace Alexandre Monnet". Un espace de liberté, d'égalité et de fraternité.
Pace !